En travaillant sur le portrait, Olivier Despicht se questionne sur les apparences. Le déclencheur de cette réflexion est lié à une série d’autoportraits qu’il a réalisée dans les années 1990 qui l’a renvoyée au même étonnement que lorsqu’on entend sa voix enregistrée.

Cette œuvre sur le portrait est une interrogation des limites de métamorphose du modèle, tout en gardant un processus simple dans l’élaboration de la mise en place de la prise de vue. Elle se définit le plus souvent dans un espace intime, dans leur lieu d’habitation, paré de leurs propres vêtements ou la garde robe prend plus d’importance que le décor, vidé de tout objet anecdotique.

Ce qui le passionne dans le médium photographique, c’est son incapacité à fixer la réalité ou plutôt sa capacité à détourner la réalité tout en la multipliant à l’infini.

Olivier Despicht réalise une série de portraits photographiques de modèles féminins volontaires de la commune et des environs, mettant en scène l’hôtel de ville récemment rénové.

Croisements d’artistes et événement final

Plusieurs expositions et étapes de travail des productions des artistes sont organisées au cours de la résidence. Les croisements d’artistes permettent la confrontation de deux approches autour de la restitution de l’ensemble des oeuvres réalisées.